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LES MAÎTRES D’ŒUVRE DU PROJET ARDESIA – entrevue avec Michael Courrier et Luc Latreille

Points important :

Projet Ardesia : 1121 Marie-Anne Est, Plateau Mont-Royal

entrevue réalisée par Nathalie Carrière  Entrevue avec MICHAEL COURRIER, de DOREM LEANOR Michael, vous êtes promoteur immobilier à la tête de Dorem, votre entreprise. Parlez-moi du défi que représente le développement de condos sur le Plateau Mont-Royal ? J’ai commencé sur le Plateau il y a une douzaine d’années. J’ai notamment appris à me familiariser et à composer avec les règlements de la Ville de Montréal. Tout le monde trouve difficile de construire sur le Plateau, d’obtenir tant les permis que l’espace pour le stationnement et les conteneurs, par exemple. Mais je suis habitué à ces difficultés. Il est tellement agréable d’avoir différents projets sur le Plateau. J’aime l’environnement, les petites rues et les restos, l’atmosphère et le charme sans équivalent de cet arrondissement.   Il ne doit pas toujours être facile de trouver des emplacements à développer ? En fait, tellement de gens veulent acheter là-bas qu’un grand nombre de promoteurs et de constructeurs sont à l’affût. Dès que quelque chose sort sur MLS, plusieurs investisseurs potentiels se rendent aussitôt à l’emplacement pour évaluer l’endroit et prendre des photos.   La qualité des relations avec les différents intervenants est essentielle ? Oui. Il faut savoir entretenir ses contacts avec les gens qui voisinent le site des projets, et avoir développé une bonne réputation face à la Ville, ce qui est mon cas. Il faut par-dessus tout apprendre à rester zen devant les nombreux obstacles que l’on rencontre avant qu’un projet se concrétise. Les résidents apprécient grandement que les nôtres n’entraînent jamais l’éviction de locataires pour du développement à tout prix. Mon approche se veut très respectueuse. Parlez-moi du projet Ardesia… À quoi ressembleront ces condos ? Il s’agit d’un projet de 14 unités de condos et maisons de ville qui partagent une entrée et une cour communes. Chaque unité sera dotée d’une terrasse, balcon ou cour privée, et il n’y aura aucun corridor commun, ce qui permettra à chaque unité de disposer de sa porte d’entrée privée. Nous avons conçu un design qui favorise la plus grande intimité possible pour ceux qui ont la chance d’acquérir une unité. Ardesia est un projet très complexe par sa conception. Les gens pourront découvrir concrètement à quel point l’architecture est spectaculaire. Le projet devrait être prêt au printemps 2018.   On pourrait parler d’une petite communauté ? Oui. Ce qui est bien avec ce projet, c’est que nous nous sommes aussi impliqués à une échelle très locale, au niveau de la communauté, par exemple pour l’établissement d’une ruelle verte. Comme il s’agit d’une démarche complexe, j’ai pris l’initiative d’aller voir tous les voisins des rues adjacentes. Nous avons formé un comité et proposé des plans d’aménagement qui ont été acceptés. Je suis très fier de cette réalisation. Vous ne vous contentez pas de réaliser des projets de condos. Vous tenez compte de l’environnement et de la population qui y vit… Oui, les résidents du quartier voient le promoteur de condos, mais ils voient aussi un homme qui prend la peine de frapper à leur porte, de prendre leur pouls pour un projet vert, de s’impliquer dans leur quartier pour en améliorer la qualité de vie. Une fois par année, il y a aussi ce qu’on appelle « La corvée des ruelles » à laquelle je participe, sou vent à la surprise de plusieurs. Les citoyens se rassemblent avec de l’équipement fourni par la Ville pour nettoyer leur ruelle.   Vous êtes deux associés dans le projet Ardesia, regroupés sous le nom Dorem Leanor. Quel est le rôle de chacun ? Luc Latreille et moi-même avons décidé de nous associer afin de développer des projets qui allaient nous permettre de faire évoluer nos entreprises respectives. Nous voulions aussi que chacun puisse se consacrer à sa spécialité. Menuisier d’expérience, Luc est très efficace en ce qui concerne les chantiers, l’exécution et les négociations avec les sous-traitants, notamment. De mon côté, ma formation en administration et en gestion me permet de voir à l’aspect administratif des projets, de la prospection aux démarches vis-à-vis les banques, les courtiers et les acheteurs.   À force d’y développer de beaux projets, vous vous êtes vous-même attaché au Plateau Mont-Royal. Au point où vous souhaitez vous y installer… Oui. Sur le Plateau, j’ai mes secteurs préférés, comme le segment qui se trouve au nord de l’avenue Mont-Royal. Je suis particulièrement attiré par le quadrilatère formé par les rues Saint-Denis, Papineau, Rachel et Saint-Joseph. La zone s’étendant du métro Mont-Royal en s’en allant vers l’est me plaît tout spécialement. Lorsque je me promène dans les rues du Plateau, c’est une immense satisfaction de contempler le fruit de notre travail en termes de condos.     Qu’en est-il de ceux qui en font l’acquisition ? Ils en sont satisfaits ? Lorsque les gens prennent possession de leur nouvelle acquisition et qu’ils m’appellent pour me dire à quel point ils sont bien, à quel point ils sont heureux de s’y installer, c’est ma véritable récompense. Ils m’invitent même pour me faire voir comment ils ont aménagé leur espace, leur terrasse ou leur cuisine. Leur satisfaction devient la mienne, ce qui vaut tous les efforts du monde ! Quel est l’avenir du Plateau, selon vous, en termes de qualité d’investissement pour les acheteurs ?  L’avenir continue d’être radieux. Je souris lorsque j’entends les gens dire que le Plateau est « saturé », qu’il y a moins de place pour de nouveaux projets et qu’il est préférable d’acheter en périphérie. Je ne crois pas à l’affirmation qui veut qu’il aurait été mieux d’acheter il y a dix ans. Ce sont des excuses pour ne pas se lancer. Sur le Plateau, il y a toujours d’excellentes affaires à faire. Le Plateau continue d’être un endroit fantastique, unique par son originalité, son charme indéniable, son côté pratique et sa qualité de vie. Entrevue avec LUC LATREILLE, DOREM LEANOR  Vous êtes contracteur et menuisier de métier… À la base, j’étais dans le domaine de la médecine : technologue en radio-oncologie. À 25 ans, je me suis rendu compte que j’avais envie d’un autre type de défi. Puisque ma grande passion est la construction, j’ai décidé de m’y consacrer entièrement. J’ai suivi une formation complète de soir en menuiserie. Après quatre ans, j’ai décidé de me lancer à mon compte. Je suis en affaires depuis maintenant six ans.   Vous avez un intérêt particulier pour les constructions haut de gamme…  Oui, même si je suis ouvert à tous les types de projets. Dans le contexte de constructions haut de g amme, une relation très intéressante se crée avec les clients, car ils désirent des éléments spécifiques dans leur résidence. Nous collaborons avec les meilleurs designers pour répondre à leurs besoins. Le haut de gamme est moins une affaire de coûts qu’une question de repousser les limites de ce qui est réalisable pour eux. C’est là que le défi devient passionnant. Lorsque des magazines et des concours de design soulignent par une première page ou des prix le caractère exceptionnel de certaines de nos réalisations, je me dis que j’ai choisi la bonne voie.   Parlez-moi d’Ardesia, le projet très prometteur né de votre association avec Michael Courrier ? Comme j’ai constamment été animé par l’ambition d’aller toujours plus loin dans le domaine, j’ai proposé à Michael une association qui permettrait d’unir nos forces et nos compétences. Michael et moi avons passablement la même vision de notre métier. Moi, ce qui m’intéresse est davantage l’aspect construction, alors que mon associé s’occupe du côté relationnel, des clients et du volet administratif. L’excellente communication que nous avons et la synergie créée par l’addition de nos capacités et de notre expérience nous permet d’avancer à plus grands pas. Que représente pour vous le projet Ardesia ? C’est le projet d’une vie. C’est notre projet fort, auquel nous avons donné beaucoup d’amour. Nous sommes une jeune entreprise qui a le vent dans les voiles en ce qui concerne le développement de multi-condos. Ardesia est un mot italien qui signifie « ardoise », un matériau qui sera très présent dans le projet, sans compter l’utilisation du bois, de la pierre et du métal. Notre démarche se veut aussi écoresponsable, avec le respect du quartier et de la nature dans lesquels ce projet s’intégrera, tout ça dans un souci de grande harmonie. Quelle est ta vision personnelle du Plateau Mont-Royal ? Je suis un amoureux de Montréal. J’aime l’esprit du Plateau, l’ambiance, les commerces de proximité. Je savais que nous comblerions les attentes d’une certaine clientèle par un projet comme le nôtre. Nous sentons que nous apportons de la valeur au quartier. De plus, le fait d’avoir accès à une gamme très variée de restos est quelque chose que l’on apprécie quand nous souhaitons prendre une pause du travail. Croyez-vous que le Plateau pourra être dans l’avenir le lieu privilégié d’autres projets de prestige ? Je pense que oui. Ce que j’ai constaté de l’intérieur, c’est que les résidents du Plateau tiennent à y rester parce qu’ils adorent leur milieu de vie. Les gens ont leurs petites habitudes, les endroits qu’ils chérissent. Quels sont vos plus grands défis en ce qui a trait au développement ? Il est certain qu’ils sont multiples, surtout en ce qui concerne l’obtention de permis et les délais, par exemple. Aussi, à cause de la promiscuité, il y a une grande exigence de respect envers le voisinage durant les travaux, ce qui n’existe nulle part ailleurs comme sur le Plateau. L’accès au chantier, la coordination, le contrôle du bruit, tout cela est à prendre en considération. Les nombreux défis viennent avec le plaisir d’y construire…    

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