Le nom Petite-Patrie provient du titre du roman La Petite Patrie de Claude Jasmin, publié en 1972 et adapté dans les années qui suivent. Jusqu’à la fin des années 1800, le secteur délimité par la Petite-Patrie était principalement composé de terres agricoles, à l’exception du site du parc Père-Marquette, qui servait de carrière de calcaire. Aujourd’hui, les noms de nombreux anciens propriétaires de ces terres sont encore bien connus des résidents du quartier, tels que Beaubien, Molson ou Boyer. Ces rues bien célèbres correspondent en effet aux terrains qui appartenaient à ces agriculteurs à l’époque.

Pour plusieurs Montréalais, le Mile-Ex est le quartier le plus branché de Montréal. Ce secteur, également connu sous le nom de Marconi-Alexandra, se situe à la frontière de la Petite-Italie, au nord du Mile-End et au sud de Parc-Extension. Autrefois, il était dominé par des industries semi-lourdes, notamment dans les secteurs du textile et de la transformation alimentaire. Le nom de cet arrondissement a récemment été modifié pour deux principales raisons. D’autre part, Mile-Ex fait référence à sa localisation entre les quartiers Mile-End et Parc-Extension. D’autre part, le secteur Mile-Ex à adopté ce nom à la suite de l’ouverture du restaurant Mile-Ex, dirigé par le restaurateur Grégory Paul en 2012, bien que ce dernier ait fermé ses portes en 2022.

Le secteur Cité-Jardin, inauguré en 1942, portait le nom de la Cité-Jardin du Tricentenaire. Il avait été conçu dans le but de désengorger les centres-villes en offrant un cadre de vie agréable et propice au bien-être. Le projet initial prévoyait la construction d’un centre commercial, d’une piscine publique, d’une église, ainsi que de 600 logements, dans le quadrilatère délimité par les rues Viau, Dickson et Sherbrooke, ainsi que le boulevard Rosemont. Toutefois, à l’époque, seules 167 propriétés et une école furent construites.

Nichée au nord du Mile-End et à l’est de La Petite-Patrie, la Petite-Italie (surnommée la Piccola Italia) doit son nom à l’afflux massif d’immigrants italiens qui se sont installés dans ce quartier au début du 20e siècle. Ce dernier forme un quadrilatère délimité par les rues Bellechasse, Jean-Talon et Saint-Denis. Majoritairement constitué de duplex, il a été en grande partie construit pour loger les travailleurs italiens, employés notamment sur le chemin de fer et dans les carrières avoisinantes.

En 1904, l’entreprise ferroviaire Canadien Pacifique inaugure la plus grande usine en Amérique du Nord. Cette usine offre des nouveautés inexistantes à cette époque tels que des cafétérias, bibliothèques et soins de santé. Néanmoins, lors de la récession économique de 1991, de nombreuses usines ferment leurs portes et cela marque la fin de la grande époque industrielle des Shop Angus. À cette époque, la Corporation de développement économique et communautaire Rosemont-Petite-Patrie (CDEC) saute alors sur l’occasion pour relancer ce site.

L’histoire du Vieux-Rosemont remonte à 1908, époque où il constituait l’emplacement originel de la ville de Rosemont, ce qui explique pourquoi nous appelons aujourd’hui ce quartier le Vieux-Rosemont. À cette époque, la région était principalement agricole. Au cours des années 2000, ce secteur a connu une transformation majeure, marquée par l’essor de nombreux commerces. Depuis 2010, on constate un dynamisme croissant, tant au niveau économique que communautaire. Ainsi, plusieurs aires de jeux pour enfants ont été aménagées et de nombreux terrains sportifs ont été créés. Ces espaces communautaires sont situés dans les espaces verts prisés dans le secteur, tels que le Parc du Pélican et le Parc Rosemont.